En séance
Je reçois un enfant de sept ans décrit comme anxieux par ses parents.
C’est compliqué pour lui d’être assis sur place, il faut que ça bouge, il se lève, regarde par la fenêtre, se rassied et se lève de nouveau.
Il évoque entre autres le coloriage.
J’essaie d’en savoir plus sur les thèmes, les couleurs, le format, et surtout je demande à mon petit patient son conseil pour réussir un beau coloriage.
Et voilà ce que j’entends :
« Il faut être calme, concentré pour ne pas déborder, il faut être dans la pièce sans bruit. »
Je l’accompagne dans la lecture du corps avec un pinceau imaginaire, magique qui, trempé dans la couleur préférée ( trouvée lors de l’anamnèse), fait le tour du corps (en veillant que rien ne déborde), puis effleure les paumes des mains et les colorie avant qu’elles se posent sur le ventre et apportent le calme (respiration abdominale).
Elena Venel